La Ligue contre le cancer a déploré mercredi l’adoption définitive au Parlement, mardi, de la loi agricole Duplomb-Menonville et de sa mesure de réintroduction dérogatoire d’un pesticide de type néonicotinoïde, jugeant qu’ »elle met en péril la santé des générations futures ».

Présentée comme l’une des réponses à la colère des agriculteurs de l’hiver 2024 et initiée par les sénateurs Laurent Duplomb (LR) et Franck Menonville (UDI, centre), la proposition de loi a été adoptée par 316 voix contre 223 lors d’une séance tendue à l’Assemblée nationale. La mesure la plus clivante prévoit la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes et « potentiellement cancérigène d’après des études récentes », note la Ligue dans un communiqué. Outre « un camouflet pour le principe de précaution », elle dénonce le risque que « l’allègement des normes sur les pesticide (puisse) creuser les inégalités en santé, en aggravant l’exposition de certaines personnes, selon leur profession -agriculteurs, mais aussi fleuristes, jardiniers, vétérinaires…- et leur lieu de vie – riverains des zones d’épandage ».
Lire la suite de l’article AFP du 11 juillet 2025.