Des informations diverses (articles, vidéos) sur l’environnement ou sur des expérimentations intéressantes.

Mémo sur la nouvelle classe écologique

Conseil de lecture, pour en savoir plus sur les enjeux écologiques contemporains.

À quelles conditions l’écologie, au lieu d’être un ensemble de mouvements parmi d’autres, pourrait-elle organiser la politique autour d’elle ? Peut-elle aspirer à définir l’horizon politique comme l’ont fait, à d’autres périodes, le libéralisme, puis les socialismes, le néolibéralisme et enfin, plus récemment, les partis illibéraux ou néofascistes dont l’ascendant ne cesse de croître ? Peut-elle apprendre de l’histoire sociale comment émergent les nouveaux mouvements politiques et comment ils gagnent la lutte pour les idées, bien avant de pouvoir traduire leurs avancées dans des partis et des élections ? => Site de l’éditeur

Faut-il tout interdire au nom de l’écologie ? Débat

50 nuances de vert : faut-il tout interdire au nom de l’écologie ?

Une émission de France Inter diffusée le mardi 22 juillet 2025 (ici en réécoute).
Fin de la voiture, de l’avion, des pesticides… la sauvegarde du climat nécessite souvent des compromis… et des interdictions. Jugée punitive par certains, élitiste par d’autres, l’écologie divise. Mais jusqu’où peut-on aller pour sauver la planète ? On en débat (aussi sur la loi Duplomb).
Avec François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l’Observatoire Hugo à l’université de Liège, enseignant à HEC Paris
Jean-Marc Jancovici, ingénieur français
Géraldine Woessner, journaliste au Point

La Ligue contre le cancer déplore l’adoption de la loi Duplomb

La Ligue contre le cancer a déploré mercredi l’adoption définitive au Parlement, mardi, de la loi agricole Duplomb-Menonville et de sa mesure de réintroduction dérogatoire d’un pesticide de type néonicotinoïde, jugeant qu’ »elle met en péril la santé des générations futures ».

Présentée comme l’une des réponses à la colère des agriculteurs de l’hiver 2024 et initiée par les sénateurs Laurent Duplomb (LR) et Franck Menonville (UDI, centre), la proposition de loi a été adoptée par 316 voix contre 223 lors d’une séance tendue à l’Assemblée nationale. La mesure la plus clivante prévoit la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes et « potentiellement cancérigène d’après des études récentes », note la Ligue dans un communiqué. Outre « un camouflet pour le principe de précaution », elle dénonce le risque que « l’allègement des normes sur les pesticide (puisse) creuser les inégalités en santé, en aggravant l’exposition de certaines personnes, selon leur profession -agriculteurs, mais aussi fleuristes, jardiniers, vétérinaires…- et leur lieu de vie – riverains des zones d’épandage ».
Lire la suite de l’article AFP du 11 juillet 2025.

Canicule : la télé en plein déni climatique

On y entend des propos outranciers envers les écologistes et rassuristes sur la crise climatique. Mais qui sont les réels responsables de la canicule ? Les chaînes de télévision en continu, type BFMTV ou CNews, ne les évoquent pas. (…)
Les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) sont effectivement clairs : l’accroissement des vagues de chaleur est scientifiquement validé dans presque toutes les régions du globe.
Comment expliquer ce déni climatique en direct à la télévision ? Pour la chercheuse Nataly Botero, qui travaille sur la médiatisation des problèmes écologiques, ces discours représentent un déni systémique. « Rien ne fait preuve à leurs yeux. Ni les études scientifiques, ni l’expérience de la canicule », dit-elle. Leur objectif : rassurer leur public, suivre une ligne éditoriale, et décrédibiliser les écologistes.
Lire l’article.

En Normandie, la bataille contre les mégaserres de tomates continue

Des activistes opposés aux mégaserres à tomates ont entravé l’accès à la préfecture de Saint-Lô. Une action qui vise à inciter les pouvoirs publics à s’opposer à cette agriculture industrielle énergivore et gourmande en eau.
« Ces serres à tomates me font peur car j’ai l’impression que c’est ça, l’avenir de l’agriculture, dit Charlotte, qui est en lycée agricole dans la Manche. Ce modèle utilise de l’eau et des énergies fossiles, empiète sur les terres agricoles, fait flamber leurs prix et bloquent les jeunes paysans comme moi dans leur installation. »
Lire la suite sur le site de Reporterre.

Pesticides dans les vignes

Le gouvernement accusé de bloquer une étude sur la surexposition des riverains.

Les débats autour de la loi Duplomb, censée « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur », seront-ils tronqués par la non-parution d’une étude potentiellement explosive sur l’impact des pesticides ? C’est en tout cas ce qu’ont déploré trois associations lors d’une conférence de presse relayée le même jour par Le Monde.
Lire l’article sur le site de France 3.

France : les députés votent en faveur de l’habitat léger pour les paysans

Pour la deuxième fois, les députés ont voté en faveur de l’installation des paysans en habitat réversible sur leurs terres. S’il réussit le passage en commission mixte paritaire, cet amendement permettrait aux paysans de vivre à moindre coût sur leur ferme, sans artificialiser les sols : une petite révolution écologique et sociale….
En permettant aux paysans, « d’accéder à un vrai logement à moindre coût, l’habitat démontable ne consomme pas de terres agricoles et permet d’éviter le mitage, contrairement aux dérogations en zone A. Il n’a donc que des avantages et répond à la demande d’une partie des agriculteurs qui s’installent aujourd’hui »

Lire l’article intégral ici.

Écologie : le grand retour en arrière

Autour de l’écologie, ce fut la semaine des manœuvres politiques : une proposition de loi réintroduisant notamment un pesticide dangereux pour la biodiversité et la santé humaine n’a même pas pu être débattue par les député·es. Cette loi, proposée par la droite Les Républicains, est soutenue par une grande partie du gouvernement au nom de la défense de certaines productions menacées par la concurrence internationale. Elle marque un grand retour en arrière sur la biodiversité et la santé quand tous les signaux écologiques sont au rouge.
Regarder cette vidéo Médiapart ici.

Des agriculteurs malades des pesticides

« Mon père n’était plus du tout en état de se battre« , le combat d’enfants d’agriculteurs malades des pesticides.
Démences, Alzheimer… Face aux maladies neurodégénératives qui handicapent leurs parents, anciens agriculteurs, des hommes et des femmes se battent depuis des années pour les faire reconnaître comme maladies professionnelles liées aux pesticides.
Lire l’article sur le site de France Info.

OFB, Ademe, Agence bio, Anses : à quoi servent toutes ces agences ?

Agences tous risques. Acronymes complexes, missions méconnues… Vert fait le point sur ces agences environnementales de l’État, sous le feu des critiques de la droite, de l’extrême droite et de certains syndicats agricoles.
OFB, Agence bio, Agence de la transition écologique… depuis plusieurs mois, une poignée d’agences de l’État cruciales pour l’écologie sont ciblées par des élus-es et par certains syndicats agricoles, qui voient en elles un excès de normes environnementales. Plusieurs de ces organismes sont également menacés par les réductions budgétaires, souhaitées par le gouvernement. Loin des caricatures politiques, Vert vous présente quatre de ces agences.
Lien article d’Esteban, in Vert, 29/05/2025

Alerte sur les dangers des pesticides

Dans une lettre ouverte adressée au gouvernement, un millier de médecins et de scientifiques dénoncent la proposition de loi visant à réintroduire des substances interdites ainsi qu’à démettre l’Anses, l’agence chargée de la sécurité sanitaire, d’une partie de ses fonctions. (source: L’Info durable – 6 mai 2025)

Adoptée par le Sénat le 27 janvier dernier, la proposition de loi visant à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » débute son parcours au sein des commissions parlementaires de l’Assemblée nationale le 6 mai pour un vote prévu à la fin du mois.  Cette proposition, menée par le sénateur LR de Haute-Loire Laurent Duplomb, prévoit de réintroduire certains pesticides interdits en France depuis plusieurs années, notamment les néonicotinoïdes, dangereux pour les abeilles. 

(suite…)

L’agence sanitaire alerte sur les effets néfastes des pesticides pour les jeunes enfants

Les autorités sanitaires alertent, ce jeudi 24 avril 2025, sur l’effet néfaste pour la santé humaine de pesticides très utilisés en agriculture mais aussi en usage domestique, pointant en particulier des risques pour « le neurodéveloppement des très jeunes enfants », notamment ceux exposés in utero. (…)
Au terme de son travail, l’Anses pointe des « signaux sanitaires », dont « les plus importants concernent les organophosphorés, et surtout les pyréthrinoïdes ». Ces substances « sont utilisées comme insecticides, mais certains produits phyto-pharmaceutiques et des médicaments vétérinaires, en contiennent également », précise à l’AFP Matthieu Schuler, directeur général délégué en charge du pôle sciences pour l’expertise à l’Anses.
Parmi elles, « la ciperméthrine est utilisée pour protéger les cultures, et en tant que médicament vétérinaire pour les moutons ou contre les tiques », précise-t-il.
Lire l’article sur le site de RFI.

Protection de l’eau

Dans un rapport explosif  diffusé par le média Contexte, les inspections générales des ministères de la Santé (Igas), l’Agriculture (CGAAER) et de la Transition écologique (IGEDD) constatent “l’échec global de la préservation de la qualité des ressources en eau pour ce qui concerne les pesticides” et proposent des mesures préventives urgentes et contraignantes. Le constat fait par les inspections générales confirme le bien fondé des alertes de Générations Futures sur la question des métabolites.

Lire la synthèse: Prévenir et maîtriser les risques liés à la présence de pesticides et de leurs métabolites dans l’eau destinée à la consommation humaine (et accès au rapport complet).

Abeilles et pesticides

Sur la question de l’usage des pesticides, les apiculteurs de l’association « Le rucher du château de Lunéville » en Meurthe-et-Moselle prônent le dialogue avec les agriculteurs. Ils estiment qu’ils ont des intérêts communs à développer et partager des pratiques de cultures plus respectueuses de la nature.

  • Développer des intérêts communs
  • La famine, première cause de mortalité des abeilles
  • Dialoguer avec les agriculteurs
  • Promouvoir des solutions durables

=> Lire l’article sur le site de France 3.

Les scientifiques debout contre l’obscurantisme

« Il y a eu un moment de sidération aux États-Unis, témoigne Olivier Berné, astrophysicien au CNRS et co-initiateur en France de la mobilisation Debout pour les sciences. Mes collègues là-bas n’osent plus s’exprimer, ils ont peur, ils ne s’attendaient pas à être attaqués à ce point-là. »

En réaction aux attaques de Donald Trump contre la science, des chercheurs du monde entier ont manifesté le 7 mars. Un mouvement d’ampleur pour bâtir une science loin des « régimes totalitaires ».
Lire l’article sur le site de Reporterre.

Face au Mercosur, la Lozère veut parier sur la qualité de son agriculture

« Ce n’est pas du porc industriel, c’est du porc fermier » : face au Mercosur, la Lozère veut parier sur la qualité de son agriculture.
Le projet d’accord entre l’Europe et le Mercosur est aujourd’hui au cœur de la contestation agricole. Il pourrait favoriser l’importation de produits agricoles en France, en particulier de la viande. Ce qui provoque la colère des agriculteurs, surtout en Lozère où l’élevage représente 90% de l’agriculture.
Voir le vidéo et lire la suite sur le site de France 3.

Préservation de l’environnement et insertion professionnelle

 Sentinelles de rivières : préservation de l’environnement et insertion professionnelle, cette coopérative qui joue sur les deux tableaux.

Depuis 2021, Sentinelles de rivières est devenune une coopérative à portée sociale et environnementale.

« Des canettes, des sacs entiers, des déchets alimentaires, des préservatifs ou des lingettes dites biodégradables ».
Voilà ce que vient de récolter Émilie Rudolf, dans le Lez, à Montpellier, ce mardi 26 novembre. En parallèle de ses études à Agroparistech, la jeune femme est bénévole chez Sentinelles de rivières.
Depuis toujours, elle organise des nettoyages de berges et des collectes de déchets à pied ou en canoë-kayak.
Voir la vidéo et lire la suite sur le site de France 3.