Des informations diverses (articles, vidéos) sur l’environnement ou sur des expérimentations intéressantes.

Fruits et légumes sont massivement contaminés aux pesticides

Manger des cerises ou des fraises peut présenter un risque pour la santé. Ce lundi 15 décembre, comme chaque année, l’ONG Générations futures publie son rapport sur les résidus de pesticides détectés dans les fruits et légumes non bio vendus en France. S’appuyant sur les données officielles de 2023, le rapport dresse un constat alarmant quant à la présence de substances classées cancérogènes et de perturbateurs endocriniens, selon des degrés différents. Certaines appartiennent à la famille des PFAS.
Lire la suite sur le site de Reporterre.

Le vivant qui se défend. Documentaire

Vincent Verzat filme les mobilisations écologiques depuis 10 ans sur la chaîne YouTube Partager c’est Sympa (310k abonné·es). Partant d’un récit personnel et sensible, le film “Le vivant qui se défend” retrace son cheminement entre militantisme et naturalisme, sa recherche d’un équilibre entre combat et contemplation, traçant un chemin pour vivre dignement et affronter ce qui vient. Des luttes forestières du plateau des Millevaches à la tanière d’une famille de blaireaux, en passant par les méga bassines du Poitou, les cerfs du Vercors et l’autoroute A69, “Le vivant qui se défend” fait le lien entre les animaux sauvages et les luttes qui sont menées partout en France contre la destruction de leurs habitats. Un documentaire de Vincent Verzat (1h29), auto-produit et auto-distribué par Partager c’est Sympa, à voir ici.

Pesticides : plus de 2 300 médecins et scientifiques interpellent le Premier Ministre

Sur le sujet des pesticides, plus de 2 300 médecins et scientifiques interpellent Sébastien Lecornu sur la déréglementation en cours au niveau européen et français, dans une lettre ouverte envoyée lundi 8 décembre et que France Inter et la cellule investigation de Radio France ont pu consulter. Ils demandent à être reçus rapidement par le Premier ministre. Les signataires de cette lettre dénoncent les effets du paquet « Omnibus VII » de la Commission européenne examiné actuellement. Dans ce paquet législatif européen, la Commission veut simplifier, modifier et alléger des normes, notamment sociales et environnementales en lien avec le Green deal agricole.
Lire l’article sur le site de France Info.

Que cache l’expression « aliments ultratransformés » ?

Conservateurs, émulsifiants, épaississants…
Une enquête de la cellule investigation de Radio France a révélé que l’objectif de « limiter les produits ultratransformés » avait été supprimé de la stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat du gouvernement. La publication de cette feuille de route, initialement prévue vendredi, a été reportée.
Un plan d’action attendu depuis juillet 2023. Le gouvernement a reporté sans délai la publication de sa stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat, prévue vendredi 28 novembre. Cette feuille de route, rédigée par les ministères de l’Agriculture, de la Santé et de la Transition écologique, est censée définir l’action du gouvernement d’ici à 2030 en faveur d’une alimentation saine et moins émettrice de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.
Lire la suite de l’article sur le site de France Info.

Pour compléter la réflexion, on peut aussi lire l’article de l’INSERM : « Pas si super – C’est quoi un aliment ultra-transformé ?« 

En vidéo: une conférence d’Olivier Hamant, biologiste

« Comment survivre dans le chaos ? Par la robustesse ou la performance ? »
Olivier Hamant – Directeur de l’Institut Michel SERRES, nous invite à repenser notre relation au monde vivant à travers le prisme de la robustesse. Il expose les limites du culte de la performance, qui mène à des impasses écologiques, et propose la robustesse comme antidote.
N.B. Olivier HAMANT était parmi les intervenants à l’Université de la Terre en mars 2025 à l’UNESCO.
La conférence a eu lieu le 23 septembre 2025 à l’ICES de la Roche Sur Yon. Voir la vidéo en ligne sur Youtube.

Cancers et pesticides : le ministère édulcore un rapport

Parmi les modifications les plus graves, le cabinet du ministère de l’agriculture a minimisé le lien entre la présence de vignes autour d’un habitat et le risque de leucémie de l’enfant, le qualifiant de « peu robuste au niveau régional » et « posant question ».
L’ingérence du gouvernement (demandes d’ajout ou de suppression de certains passages, reformulations, interventions du cabinet de la ministre, menaces de sanction à l’encontre de l’une des autrices du rapport, etc.), a été révélée le 30 octobre par Le Monde. Mercredi 29 octobre, le Haut-Commissariat à la stratégie et au plan (HCSP) a remis à l’Assemblée nationale le rapport qu’elle lui avait demandé sur les politiques publiques de santé environnementale.
Ce pavé de 500 pages analyse la faiblesse globale des politiques publiques et formule une série de recommandations pour réduire le fardeau des maladies attribuables aux pollutions de l’environnement. Il est divisé en quatre parties : le bruit, les polluants éternels (ou PFAS), la pollution atmosphérique aux particules fines et les pesticides.
Lire la suite.

« Du vert au gris »: 1.500 km2 de terres artificialisées chaque année en Europe

Chaque année, 1.500 km2 d’espaces naturels et agricoles sont bétonnés en Europe, bien plus que les objectifs fixés pour atteindre zéro artificialisation nette en 2050, révèle mercredi une enquête de journalistes et de scientifiques publiée par Le Monde et plusieurs médias européens.
« Entre 2018 et 2023, nous avons perdu environ 9.000 km2 » bruts de terres au profit de la construction, « une surface équivalente à la taille de Chypre », indiquent les auteurs – 41 journalistes et scientifiques de onze pays – de cette enquête coordonnée par le réseau Arena for journalism in Europe et intitulée « Green to Grey », dans un communiqué.
Lire la suite sur le site de L’Info durable.

Retour des marches climat

« C’est un refus de la résignation »

Inutiles, les marches pour le climat ? Pas pour les chercheurs auteurs du livre « Greenbacklash — Qui veut la peau de l’écologie ? ». Pour eux, « l’espoir est un impératif moral » et ils saluent la convergence des luttes.
Laure Teulières, Steve Hagimont et Jean-Michel Hupé sont chercheurs à Toulouse et membres de l’Atécopol (L’Atelier d’écologie politique). Depuis 2018, ce collectif s’attelle à construire une communauté pluridisciplinaire de scientifiques réfléchissant aux bouleversements écologiques. Ces trois chercheurs ont coordonné le livre Greenbacklash — Qui veut la peau de l’écologie ? à paraître le 10 octobre au Seuil.
Lire la suite sur le site de Reporterre.

Pour limiter les effets de l’exposition aux pesticides, agriculteurs et riverains organisent leur cohabitation

Plus de deux millions de Français vivent à proximité d’une parcelle de vigne et ils sont, de fait, plus exposés aux pesticides et plus imprégnés que les autres Français. C’est ce que révèle une grande étude intitulée « Pestiriv » publiée, lundi 15 septembre, par deux agences sanitaires sans déterminer, à ce stade, les impacts sur la santé. Cette étude a décelé la présence de 56 substances dans l’urine et les cheveux de 1946 adultes et 742 enfants, ainsi que dans l’air extérieur, sur 256 sites dans six régions viticoles.
Lire le reportage sur le site de France Info.

Rapportez vos bouteilles comme le faisait mamie

Laver plutôt que jeter. Réutiliser plutôt que produire à nouveau. C’est aujourd’hui possible pour certaines boissons dans la grande distribution. Des bouteilles consignées, standardisées, un geste pour la planète, mais il faut que les consommateurs adhèrent pour que l’expérimentation devienne pérenne.

Ils sont encore discrets. Repérables à leur petite étiquette violette. Dans certains commerces des Hauts-de-France, la révolution est en marche. La Région fait partie des quatre retenues pour expérimenter le réemploi des emballages, les bouteilles dans un premier temps. Une forme de retour à la consigne.
Lire l’article sur le site de France 3.

Un exploit sportif pour alerter sur la pollution marine

Il a effectué la plus longue nage au monde pour la nature : il y a un mois, Noam Yaron sortait de l’eau, après 191 km et 5 jours à nager dans l’eau. Objectif : alerter sur les pollutions qui touchent la Méditerranée. Elément Terre accueille l’éco-aventurier suisse, qui a choisi de mêler exploit sportif et sensibilisation aux défis environnementaux.
Voir la vidéo sur le site de France 24.

« La permaculture et l’éducation ont vocation à se rencontrer »

A Nice, une école pas comme les autres, tournée vers la nature.
Trop la classe. À Nice, les élèves de l’école du Petit Pessicart ont fait leur pré-rentrée, ce lundi. Leur établissement est atypique : il a été construit par des bénévoles et mêle permaculture, éducation et apprentissage. Ici, pas de préfabriqué ou de cour de récré, la nature est le seul terrain de jeu. Vert a rencontré le directeur, Olivier Ciais, quelques jours avant le début de l’année scolaire. Voir la vidéo sur le site du media Vert.

Mémo sur la nouvelle classe écologique

Conseil de lecture, pour en savoir plus sur les enjeux écologiques contemporains.

À quelles conditions l’écologie, au lieu d’être un ensemble de mouvements parmi d’autres, pourrait-elle organiser la politique autour d’elle ? Peut-elle aspirer à définir l’horizon politique comme l’ont fait, à d’autres périodes, le libéralisme, puis les socialismes, le néolibéralisme et enfin, plus récemment, les partis illibéraux ou néofascistes dont l’ascendant ne cesse de croître ? Peut-elle apprendre de l’histoire sociale comment émergent les nouveaux mouvements politiques et comment ils gagnent la lutte pour les idées, bien avant de pouvoir traduire leurs avancées dans des partis et des élections ? => Site de l’éditeur

Faut-il tout interdire au nom de l’écologie ? Débat

50 nuances de vert : faut-il tout interdire au nom de l’écologie ?

Une émission de France Inter diffusée le mardi 22 juillet 2025 (ici en réécoute).
Fin de la voiture, de l’avion, des pesticides… la sauvegarde du climat nécessite souvent des compromis… et des interdictions. Jugée punitive par certains, élitiste par d’autres, l’écologie divise. Mais jusqu’où peut-on aller pour sauver la planète ? On en débat (aussi sur la loi Duplomb).
Avec François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l’Observatoire Hugo à l’université de Liège, enseignant à HEC Paris
Jean-Marc Jancovici, ingénieur français
Géraldine Woessner, journaliste au Point

La Ligue contre le cancer déplore l’adoption de la loi Duplomb

La Ligue contre le cancer a déploré mercredi l’adoption définitive au Parlement, mardi, de la loi agricole Duplomb-Menonville et de sa mesure de réintroduction dérogatoire d’un pesticide de type néonicotinoïde, jugeant qu’ »elle met en péril la santé des générations futures ».

Présentée comme l’une des réponses à la colère des agriculteurs de l’hiver 2024 et initiée par les sénateurs Laurent Duplomb (LR) et Franck Menonville (UDI, centre), la proposition de loi a été adoptée par 316 voix contre 223 lors d’une séance tendue à l’Assemblée nationale. La mesure la plus clivante prévoit la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes et « potentiellement cancérigène d’après des études récentes », note la Ligue dans un communiqué. Outre « un camouflet pour le principe de précaution », elle dénonce le risque que « l’allègement des normes sur les pesticide (puisse) creuser les inégalités en santé, en aggravant l’exposition de certaines personnes, selon leur profession -agriculteurs, mais aussi fleuristes, jardiniers, vétérinaires…- et leur lieu de vie – riverains des zones d’épandage ».
Lire la suite de l’article AFP du 11 juillet 2025.

Canicule : la télé en plein déni climatique

On y entend des propos outranciers envers les écologistes et rassuristes sur la crise climatique. Mais qui sont les réels responsables de la canicule ? Les chaînes de télévision en continu, type BFMTV ou CNews, ne les évoquent pas. (…)
Les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) sont effectivement clairs : l’accroissement des vagues de chaleur est scientifiquement validé dans presque toutes les régions du globe.
Comment expliquer ce déni climatique en direct à la télévision ? Pour la chercheuse Nataly Botero, qui travaille sur la médiatisation des problèmes écologiques, ces discours représentent un déni systémique. « Rien ne fait preuve à leurs yeux. Ni les études scientifiques, ni l’expérience de la canicule », dit-elle. Leur objectif : rassurer leur public, suivre une ligne éditoriale, et décrédibiliser les écologistes.
Lire l’article.

En Normandie, la bataille contre les mégaserres de tomates continue

Des activistes opposés aux mégaserres à tomates ont entravé l’accès à la préfecture de Saint-Lô. Une action qui vise à inciter les pouvoirs publics à s’opposer à cette agriculture industrielle énergivore et gourmande en eau.
« Ces serres à tomates me font peur car j’ai l’impression que c’est ça, l’avenir de l’agriculture, dit Charlotte, qui est en lycée agricole dans la Manche. Ce modèle utilise de l’eau et des énergies fossiles, empiète sur les terres agricoles, fait flamber leurs prix et bloquent les jeunes paysans comme moi dans leur installation. »
Lire la suite sur le site de Reporterre.

Pesticides dans les vignes

Le gouvernement accusé de bloquer une étude sur la surexposition des riverains.

Les débats autour de la loi Duplomb, censée « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur », seront-ils tronqués par la non-parution d’une étude potentiellement explosive sur l’impact des pesticides ? C’est en tout cas ce qu’ont déploré trois associations lors d’une conférence de presse relayée le même jour par Le Monde.
Lire l’article sur le site de France 3.

France : les députés votent en faveur de l’habitat léger pour les paysans

Pour la deuxième fois, les députés ont voté en faveur de l’installation des paysans en habitat réversible sur leurs terres. S’il réussit le passage en commission mixte paritaire, cet amendement permettrait aux paysans de vivre à moindre coût sur leur ferme, sans artificialiser les sols : une petite révolution écologique et sociale….
En permettant aux paysans, « d’accéder à un vrai logement à moindre coût, l’habitat démontable ne consomme pas de terres agricoles et permet d’éviter le mitage, contrairement aux dérogations en zone A. Il n’a donc que des avantages et répond à la demande d’une partie des agriculteurs qui s’installent aujourd’hui »

Lire l’article intégral ici.

Écologie : le grand retour en arrière

Autour de l’écologie, ce fut la semaine des manœuvres politiques : une proposition de loi réintroduisant notamment un pesticide dangereux pour la biodiversité et la santé humaine n’a même pas pu être débattue par les député·es. Cette loi, proposée par la droite Les Républicains, est soutenue par une grande partie du gouvernement au nom de la défense de certaines productions menacées par la concurrence internationale. Elle marque un grand retour en arrière sur la biodiversité et la santé quand tous les signaux écologiques sont au rouge.
Regarder cette vidéo Médiapart ici.

Des agriculteurs malades des pesticides

« Mon père n’était plus du tout en état de se battre« , le combat d’enfants d’agriculteurs malades des pesticides.
Démences, Alzheimer… Face aux maladies neurodégénératives qui handicapent leurs parents, anciens agriculteurs, des hommes et des femmes se battent depuis des années pour les faire reconnaître comme maladies professionnelles liées aux pesticides.
Lire l’article sur le site de France Info.

OFB, Ademe, Agence bio, Anses : à quoi servent toutes ces agences ?

Agences tous risques. Acronymes complexes, missions méconnues… Vert fait le point sur ces agences environnementales de l’État, sous le feu des critiques de la droite, de l’extrême droite et de certains syndicats agricoles.
OFB, Agence bio, Agence de la transition écologique… depuis plusieurs mois, une poignée d’agences de l’État cruciales pour l’écologie sont ciblées par des élus-es et par certains syndicats agricoles, qui voient en elles un excès de normes environnementales. Plusieurs de ces organismes sont également menacés par les réductions budgétaires, souhaitées par le gouvernement. Loin des caricatures politiques, Vert vous présente quatre de ces agences.
Lien article d’Esteban, in Vert, 29/05/2025

Alerte sur les dangers des pesticides

Dans une lettre ouverte adressée au gouvernement, un millier de médecins et de scientifiques dénoncent la proposition de loi visant à réintroduire des substances interdites ainsi qu’à démettre l’Anses, l’agence chargée de la sécurité sanitaire, d’une partie de ses fonctions. (source: L’Info durable – 6 mai 2025)

Adoptée par le Sénat le 27 janvier dernier, la proposition de loi visant à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » débute son parcours au sein des commissions parlementaires de l’Assemblée nationale le 6 mai pour un vote prévu à la fin du mois.  Cette proposition, menée par le sénateur LR de Haute-Loire Laurent Duplomb, prévoit de réintroduire certains pesticides interdits en France depuis plusieurs années, notamment les néonicotinoïdes, dangereux pour les abeilles. 

(suite…)

L’agence sanitaire alerte sur les effets néfastes des pesticides pour les jeunes enfants

Les autorités sanitaires alertent, ce jeudi 24 avril 2025, sur l’effet néfaste pour la santé humaine de pesticides très utilisés en agriculture mais aussi en usage domestique, pointant en particulier des risques pour « le neurodéveloppement des très jeunes enfants », notamment ceux exposés in utero. (…)
Au terme de son travail, l’Anses pointe des « signaux sanitaires », dont « les plus importants concernent les organophosphorés, et surtout les pyréthrinoïdes ». Ces substances « sont utilisées comme insecticides, mais certains produits phyto-pharmaceutiques et des médicaments vétérinaires, en contiennent également », précise à l’AFP Matthieu Schuler, directeur général délégué en charge du pôle sciences pour l’expertise à l’Anses.
Parmi elles, « la ciperméthrine est utilisée pour protéger les cultures, et en tant que médicament vétérinaire pour les moutons ou contre les tiques », précise-t-il.
Lire l’article sur le site de RFI.