Faire chambre à part. La FNSEA, alliée aux Jeunes agriculteurs, conserve son statut de syndicat majoritaire, selon les premiers résultats des élections professionnelles agricoles, dévoilés jeudi. Mais elle perd une dizaine de chambres au profit de la Coordination rurale, encore moins ambitieuse sur la protection de l’environnement. Lire la suite de l’article sur le site de Vert.
Art.1 : demain, moins d’agriculteurs et plus de fermes-usines
Déjà affaibli par son passage à l’Assemblée puis en commission des affaires économiques au Sénat, le projet de loi d’orientation agricole confirme une orientation productiviste et déconnectée des défis environnementaux et sociaux. Sous couvert de préserver notre souveraineté alimentaire, les Sénateurs ont vidé l’article 1 de sa substance, article déterminant les grandes priorités de la loi. Exit la priorité donnée au renouvellement des générations et à l’installation, l’accent est mis sur la compétitivité française à n’importe quel prix. Lire le communiqué de presse sur le site de Terres de liens.
Les restaurants scolaires de Dordogne opèrent une transition vers une alimentation bio et locale. Reportage à Montignac-Lascaux, où la cantine d’un collège se fournit désormais majoritairement chez les producteurs alentours.
Vous pouvez ré-adhérer lors de vos courses à la Coopérative. L’adhésion est à 12 euros, inchangée depuis 2011. La cotisation se fait uniquement par chèque ou par CB (jamais en liquide). Paiement en dehors des achats. Merci coopératif.
« La ministre de l’Agriculture, après avoir soutenu la suppression de l’Agence Bio, vient de faire machine arrière en indiquant à l’Agence France Presse (AFP) qu’elle renonçait à cette décision inique. La vaste mobilisation des acteurs de la filière bio, ainsi que le succès rencontré par la pétition coordonnée par Agir pour l’environnement réunissant près de 70000 signatures en quelques jours, ont eu raison de cette énième tentative d’empêcher l’agriculture biologique de se développer. Régulièrement, par défaitisme ou lassitude, certains oiseaux de mauvais augure affirment qu’il ne sert à rien de signer des pétitions, que face au conservatisme d’une classe politique majoritairement hostile aux causes défendues par les écologistes, la mobilisation citoyenne serait nulle et non avenue. Le recul de la ministre de l’Agriculture apporte la preuve qu’ensemble, nous pouvons et devons faire obstacle aux destructivistes qui nous gouvernent. Ensemble, nous devons encore et inlassablement dénoncer le retour des insecticides « tueurs d’abeilles », refuser l’épandage de pesticides par drone, s’opposer à la dérèglementation des fermes-usines et des méga-bassines. Ensemble, nous pouvons gagner ! » (Communiqué de Agir pour l’environnement)
Jus de clémentines – bouteille de 75 cl – Vitamont
Vin blanc Chardonnay sans alcool – 75 cl – OPIA Ce vin à 0% d’alcool car il n’a pas été fermenté (à savoir que certains vins sans alcool sont fermentés puis désalcoolisés, il y a donc des résidus d’alcool).
Une série documentaire (3 épisodes) inédite de L214 L214 a enquêté sur le plus grand syndicat agricole français, la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles), qui prône une agriculture productiviste et intensive. À l’aide d’images d’archives, d’interviews d’éleveurs et de synthèses graphiques, les épisodes explorent de multiples facettes de ce syndicat faiseur de ministres. Il met en lumière sa restructuration de l’agriculture, ses conflits d’intérêts, mais aussi les conséquences désastreuses de son action pour les éleveurs, l’environnement et les animaux. De nombreux graphiques et schémas sont accessibles directement dans le texte d’accompagnement.
La majorité réactionnaire du Sénat, soutenue de fait par la ministre de l’agriculture, vient d’adopter un amendement à la loi de finances qui supprime brutalement l’Agence Bio. Alors que la bio traverse une crise sans précédant, la suppression de l’Agence bio, si elle était confirmée en Commission mixte paritaire, serait un coup de poignard envers l’agriculture biologique et un signal extrêmement violent de régression écologique, sanitaire et sociale. Lire la suite sur le site de Agir pour l’environnement (et signer la pétition).
Olivier Hamant est biologiste, chercheur à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) au sein de l’École normale supérieure de Lyon. Il dirige également l’Institut Michel-Serres et assure des formations sur une nouvelle relation de l’humanité à la nature.
Dans son ouvrage La troisième voie du vivant (Odile Jacob, 2022) et Antidote au culte de la performance. La robustesse du vivant (Tracts, Gallimard, 2023), il déplie de façon critique (et non-déprimante) la question du dogme de la performance, dans lequel nous évoluons depuis au moins le Néolithique, et qui a été érigé en modèle absolu par une certaine lecture du darwinisme. Il lui oppose le concept de robustesse dont il a observé la prévalence dans les systèmes vivants, végétaux et animaux. Entre la voie de l’optimisation, du contrôle et de la performance, et celle de la décroissance et de l’effondrement, Olivier Hamant aidé des organismes vivants, trace donc une autre voie : la troisième voie du vivant. >> Lire l’article sur le site de la Revue semestrielle des Territoires de la Mémoire.
Que cache le label « Haute valeur environnementale », encadré par les ministères de l’Agriculture et de l’Écologie ? Protège-t-il vraiment les insectes ? Pourquoi fleurit-il dans les rayons des supermarchés, alors qu’en ce moment, les ventes de bio s’effondrent ? Hugo Clément a remonté les filières et découvert des modes de production surréalistes, bien loin de l’image bucolique de son logo. Ainsi, les insecticides qui tuent les papillons sont autorisés. En Loire-Atlantique, des serres de production de tomates hors-sol, labellisées HVE, sont chauffées au gaz et éclairées la nuit, en plein hiver.
Climat, biodiversité, eau, santé, alimentation… Tout est lié. Prendre soin de l’un de ces facteurs sans s’occuper des autres risque d’être totalement inefficace, voire contre-productif. Si cette vision holistique de l’écologie était déjà une évidence pour certains, le message est aujourd’hui martelé par la science. Il est au centre du rapport Nexus, publié le 17 décembre par l’IPBES, la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques. Autrement surnommé « le Giec de la biodiversité », l’IPBES fonctionne sur le même principe que ce dernier. Lire la suite de l’article sur le site de Reporterre.
Comme tous les ans Mickaël, de Terre de simples à Saint Jean le Blanc (14), nous propose sa sève de bouleau locale en bag in box de 3 litres sous 4 parfums: nature, enrichie bourgeons de cassis et bouleau, enrichie bourgeons de romarin, enrichie au « pipi du dragon ».
A noter que Mickaël, cette année encore, n’a pas augmenté ses tarifs. Il s’agit d’une démarche militante qui permet de nous proposer la sève de bouleau à des tarifs accessibles.
Précommande avant le Jeudi 13 février 2024 sur l’adresse coordination [at] coopbionacre.fr ou sur le cahier de commande présent à la coop. Livraison estimée fin février, début mars.